L'an (2)0(2)1

Sarkozy, que je cite rarement, estimait que le PIB devait être redéfini, Macron a incité à un changement de monde dès le début de la crise du Covid, je ne compte plus les personnes, du financier de Droite à l'idéaliste écolo, qui estiment que le système doit changer. Donc, pour une fois, à part les gens du pétrole et de l'agriculture intensive (vous savez ceux qui votent pour Trump...), tout le monde est d'accord.

Alors pourquoi ne se passe-t-il rien ?

Parce que, personne n'a encore trouvé de modèle économique qui permette de passer du système actuel à un système plus juste et plus épanouissant sans passer par une crise majeure. Or aucun politicien ne veut prendre le risque de déclencher ce genre d'événement au moment où il est au pouvoir, bien enetendu.

Par chance, nous allons avoir cette crise de toutes façons. Le Covid a déséquilibré le rapport de force avec la Chine, qui, elle, a su endiguer rapidement l'épidémie, on craint une méga-inflation, de nombreuses entreprises ne se relèveront pas, etc... La crise guette, la crise est là.

L'année 2021 est donc la meilleure qui soit pour remettre le système socio-économique à plat et avoir enfin l'an 01 tant rêvé par les hippies.

Mais cela demande que chacun s'exprime sur le sujet et dise qu'il souhaite que l'on profite du chaos des années à venir pour sortir du productivisme à tout crin, du ploutocratisme (pouvoir aux riches) et de l'inéquité de la redistribution des richesses produites par les machines ou par des ourvriers mal traités.

Cela demande que nous ne nous contentions pas de cibler de manière impropre ou insuffisante le capitalisme comme ennemi numéro 1, mais que nous exprimions précisément ce que nous voulons.

Cela demande enfin de faire front commun, ce qui nécessite dans un premier temps de ne s'exprimer que sur un projet collectif, pas sur les questions clivantes qui en nous divisant font le jeu de la minorité qui profite du status quo.

Quel monde voulons-nous ?